Notice 12 – Autel Cippe

 Lieu de conservation : dépôt lapidaire de l’église ST PONS

Dimensions : 1,37×0,57×0,33

Description : autel retaillé en bénitier au 12ème siècle à l’usage de la chapelle ST ANDRE à CAMPDUMY. La décoration primitive (Antiquité Tardive au style de la gravure) ne subsiste que sur une face : une rouelle à 12 rayons. une croix en tau aux bras pattés et sous chaque bras un disque.

Biblio : G. BERARD, CAG 83/1 p407

Notice 13 – Fragment de sarcophage

Lieu de conservation : dépôt lapidaire de l’église ST PONS

datation : 4ème siècle AP JC

Matériau : marbre blanc sculpté

Dimensions : longueur = 34 cm ; hauteur = 33 cm ; épaisseur = 6,5 cm

Description : il représente la partie droite d’une scène de chasse au lièvre. Deux lièvres sont pris dans un filet fixé au tronc de grands chênes . Un homme vêtu de son mantelet à capuchon sur un vêtement ample et court est caché derrière un arbre. La figuration de l’ensemble est intéressante : les animaux ont été figurés plus grands que nature par rapport au personnage (symbolique) et les éléments de la scène sont traités précisément et de manière soignée.

Provenance : fragment découvert dans la nécropole de LA CALADE (nord-ouest du village), en réemploi dans une aire à blé

Biblio : G. BERARD, CAG 83/1

CABASSE AU MOYEN-AGE : LES TROIS FOURS DE POTIER

Nous connaissions grâce aux travaux de Georges Bérard qu’à l’emplacement de la chapelle et ses environs,  un établissement gallo-romain, villa ou sanctuaire, pré-existait. Il avait dégagé en 1973,  d’importants  vestiges architecturaux , des éléments de colonnes dont deux sont conservés au dépôt lapidaire de l’église, ainsi qu’un fragment d’inscription monumentale. A l’est de la chapelle de nombreux autres témoins confirment l’occupation de ce site durant l’époque  romaine mais également à l’époque  médiévale.Lors de travaux dans ses vignes, en 2007, il découvre les restes d’un four de potier. Il a pu alors les étudier avec l’aide de sa  petite fille et d’une archéologue. D’ailleurs, tout à côté, il y a quelques   années déjà, des   vestiges d’au moins deux autres bâtiments et quelques  céramiques grises avaient été  remarqués.D’autres fours à Cabasse furent mis au jour par Georges Bérard, un à La Bosque, l’autre à St-Pierre.

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