CABASSE, D’hier à aujourd’hui

TITRE 1. LA PREHISTOIRE A CABASSE

L‘ensemble du Paléolithique (âge de la pierre taillée) est divisé en trois grandes périodes : le Paléolithique Inférieur, le Paléolithique Moyen et le Paléolithique Supérieur, elles-mêmes subdivisées.

1.1.  AU PALEOLITHIQUE MOYEN :  de nombreuses stations paléolithiques ont été découvertes sur le territoire de la commune et les 22 stations suivantes appartiennent à la culture Moustérienne 

  • STATION DE ST LOUP, en plein air, sur la rive de l’Issole au lieu-dit les Adrets de St Loup sur une butte. Station la mieux étudiée (4 couches) car la plus riche, elle fut découverte par Mr Georges BERARD en 1951.  Mobilier découvert : nucléus, racloirs, raclettes, denticulés, pointes, couteaux, bifaces, grattoirs, soit en silex local soit en silex étranger. Industrie Moustérienne : pointes courtes, longues, racloirs, grattoirs, burins, perçoirs, un couteau à dos, des encoches et des denticulés.
  • LA GROTTE AUX PUCES : sur la rive gauche de l’Issole . D’une longueur de 14m, elle comprend 2 salles et plusieurs couches statigraphiques ont été déblayées notées de Aà H par G. BERARD. Beaucoup d’ossements d’animaux (cheval, ours, boeuf, cerf…) et des racloirs,d es éclats non débités et quelques éclats Levallois.
  • LA GROTTE DU TROU DU RENARD, sur la rive droite de l’Issole, elle n’a livré ques quelques fragments de charbon et une faune assez pauvre
  • LA STATION DES MICHELLES, découverte en 1954, à 3km du village (environ), 5 couches ont livré une industrie moustérienne de type Ferrasié
  • LA STATION DES PORTUGAIS, 500 m à l’est de celle des Michelles
  • LA STATION DES MURAIRES : quelques racloirs
  • LA STATION DE LA FONTAINE : sur les pentes de la colline des Goujonnes, a livré une très belle pointe moustérienne
  • LA STATION DE LA CALADE
  • LA STATION DES DRABOUX, sur une pente exposée au sud-est, 400 m au nord du village (environ), sur la rive gauche de la rivière
  • LA STATION ST JEAN, sur la rive gauche de la rivière
  • LA STATION DES GAGERES,
  • LA STATION DE TUSELE,
  • LES STATIONS DE LA PLAINE DES VIGNES
  • LA STATION DE L’ESTAGNOU
  • LA STATION DE L’ALMANACH
  • LA STATION DE LA GRAVIERE
  • LA STATION DE CABASSE
  • LA STATION DE NOTRE DAME DU GLAIVE

1.2. AU PALEOLITHIQUE SUPERIEUR

1.3. LE NEOLITHIQUE

TITRE 2. SOUS L’EMPIRE ROMAIN, MATAVO (NIUM)

TITRE 3. AU MOYEN-AGE, DE LA VILLA AU CASTRUM

TITRE 4. LES TEMPS MODERNES DU 16ème au 18ème siècle

4.1 – LA CHAPELLE ST LOUP (6ème au 17ème siècle)

La dédicace : St Loup de Troyes, ou saint LEU. D’abord moine à LERINS, puis évêque de TROYES pendant près de 50 ans, il accompagna ST GERMAIN D’AUXERRE en Angleterre pour combattre l’hérésie du pélagianisme. Retenu quelque temps comme otage par ATTILA.Il meurt en 478, il se fête le 29 juillet. Patron des bergers.

Le site : La chapelle St Loup est située sur la terrasse naturelle d’un coteau, au pied de la falaise où siège Notre-Dame du Glaive.  A l’époque gallo-romaine, une villa antique (domaine) occupait l’emplacement ainsi qu’un mausolée dont des restes de murs sont réemployés dans la chapelle. Son cimetière se trouvait en partie dans les vignes à l’est.  Il a été découvert lors de travaux en 1973 un fragment d’inscription monumentale et deux bases de colonne (dépôt lapidaire à l’église). Elle semble occuper l’emplacement d’un lieu de culte gallo-romain du 5ème-6ème siècles

Historique : Grâce aux travaux archéologiques menés par Mr Georges Bérard et l’Association des Amis des Chapelles et Oratoires, 4 périodes ont pu être ainsi déterminées. La plus ancienne comprenait l’abside de la nef du sud puis elle fut prolongée par une première travée (autour de l’an 1000 ?); au 14ème elle fut de nouveau allongée d’une travée, soit une longueur de 14m telle que nous la voyons aujourd’hui. La façade fut pourvue d’un porche voûté sur croisée d’ogives de 6m, ouvert sur les trois côtés, à la façon de beaucoup d’autres chapelles varoises. Il a été détruit. La chapelle fut doublée par une nef latérale au nord construite entre 1616 et 1622, elle est dédiée à ST JEAN BAPTISTE. Un ermitage bâti au 16ème s’appuyait contre le mur sud, il était toujours mentionné au 17ème ; des traces d’une porte latérale subsiste, elle allait à la sacristie, en dessous de celle-ci trois pièces, celle du gardien, celle de l’ermite permanent (quelquefois même pour deux ermites), et une autre pièce qui faisait fonction de bergerie car l’ermite avait le droit de posséder du petit bétail (chèvres et moutons).

De belles découvertes tout autour de la chapelle ont permis de confirmer la fréquentation de ce lieu, ainsi : un denier franc mérovingien de Marseille du 6ème siècle, un denier d’argent de Louis le Pieux, fils de CHARLEMAGNE, fin 13ème siècle une obole de Plaisance (Italie), 4 sols double tournois d’HENRI IV, du 16ème et 17ème siècles, 60 pièces de monnaies de bronze, principalement des doubles tournois de LOUIS XIII et des duchés, deux liards et une dizaine de dardennes de l’époque de LOUIS XIV. Des périodes suivantes des pièces de monnaies et des objets en céramique des mêmes périodes que les monnaies.

Architecture : comme toutes celles de la région varoise, c’est la simplicité même. Le gros œuvre de l’édifice est composé de calcaire, de briques, de pierres avec briques en remplissage, de moellons sans chaîne en pierre de taille. Son toit est couvert en tuiles creuses et à l’intérieur une voûte en berceau. Chapelle orientée sa façade comporte deux portails (arcs en plein cintre), un pour chaque nef. édifice non protégé MH. Un hameau de St Loup a existé sur les ruines de la villa gallo-romaine, il  a été détruit au 17ème ; celui côté sud à 50 m de la chapelle fut construit au 16ème siècle.

TITRE 5. LES PARTICULARITES

TITRE 6. TOP0NYMIE

TITRE 7. LES ARMOIRIES

Bibliographie en cours d’édition

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